Blog d'un autiste sortant de sa bulle

A l'intérieur de la bulle, spectateur de la vie des autres on sombre ds la mélancolie.

Et soudain, un phénomène de propulsion se produit et me voilà projeté à l'extérieur, l'origine de la poussée est le besoin des autres.

Mais, hélas il y a un problème, la paroi est une enveloppe protectrice en étant projeté à l'extérieur je l'ai arrachée.

Me voilà nu comme un ver à l'extérieur de ma bulle, je me sens coupable et honteux .

Une seule isssue pour parer à l'angoisse, la confiance enveloppée de la prudence.

Pour sortir sainement de la bulle, il faut le faire de manière à ce que la paroie vous enveloppe, car le bord extérieur de la paroi c'est l'amour, ainsi muni de cette armure les autres seront attiré par vous, comme la limaille humaine est attiré par "l'aimant"

Le bord intérieur de la paroi c'est la peur, c'est pourquoi il est si ardu de quitter la bulle, il faut qu'un être dehors en qui vous avez assez confiance vous attire.

A l'intérieur de la bulle je vois le dehors déformé par la peur, il faudrait un autre dont l'amitié soit assez douce pour que je puisse sortir de mon cocon sans arracher la paroi.

Dieu souffla sur la matière et il en sorti une myriade de bulles.

inconscient

Aprés avoir quitté la foule ordinaire et les convenances que la société nomme
" la communication " je referme la porte, enfin seule face à mon maître, l'écran il m'apprend " l'autre ".
Enfin ils parlent vraiment, et oui eux aussi ont une vie, c'est leur histoire un des livres de la grande bibliothèque céleste.

Entraînés par le courant du fleuve de la vie , main dans la main avec leur moitié ils sont emportés vers leur destin, certains entraperçoivent les malheureux sur le bord du fleuve plein de courage au risque de perdre leur moitié ils nagent à contre courant vers le bord, ils appellent celà un combat ou une cause.

Leurs armes pour ces causes sont la musique et les arts en général j'ai un grand respect pour eux quant à moi assis sur le bord du fleuve, loin du tumultueux courant je contemple mon écran tournant le dos à la forêt du passé.

Les aléas de l' existence avaient jeté l' homme sur les rivages du fleuve de la vie, celui-ci vagabonda des années durant sur le bord du cours d'eau, une bouteille à la main et un joint dans l' autre.
La triste déchéance le fit voyager au plus profond de la forêt de la folie, honte pour sa famille, risée du village, mais une nuit de pleine lune, il distinga au milieu des arbres une lueur, le bord de la Divine Clairière se laissa deviner.
Le Verbe de lumière émana de l' endroit sacré par l' entremise d' un héraut sans matière, un pur esprit,
l' homme tétanisé, les yeux fixant la Vérité à peine dévoilée lacha sa bouteille ainsi que la clope d' herbe encore fumante.

Il prit alors un baton, traversa l' étrange forêt passa à côté de quelques anachorètes méditant et leur dit :

" patience, quêteur de vérité "'

Sur son chemin il croisa de nombreux psychotiques délirants, il se disait en lui-même :

" Dommage si prés du but "

Il arriva sur le bord du fleuve parmis les dépressifs qui fixent le courant des yeux, tout tristes de ne plus nager avec les autres, il leur clame :


" le Vrai demande des sacrifices"


Il nagea un peu dans le fleuve aborda quelques nageurs qui se moquèrent de lui en disant :

" laisse nous consommer en paix et retourne dans ta forêt "

L' homme fatigué de son voyage se laissa emporter par le courant en regardant le Ciel, il rouvrit les yeux et là stupeur !

Une femme le regardait et lui dit " tu me cherches peut-être ? "

Un lecteur ,inconnu numérique dont l'âme se trouve de l'autre côté de l'écran a posé ses yeux sur mon blog, à mon tour j'irai m'aventurer dans son univers, nous n'existons que par l'autre, qu'il est doux de ne plus être coincé entre le tain et la glace du miroir.

Ayant échoué dans mes relations à " l'autre " durant de longues années et ce, pour des raisons diverses, musky est bien placé pour vous confier un secret.

Seule compte la relation réelle à " l' autre "

Assis sur le bord du fleuve fixant son PC à travers lequel une image du monde se profile, musky s 'étonne, certains désirent avoir 4 567 amis de passage mais leur écran est un miroir bien aveuglant, il serait plus simple d'ouvrir la porte, un vrai " autre " attend peut-être une connexion.

Certains fixent un verre d'alcool durant des décennies car un " autre " est parti, d'autres se sont enchaînés à des drogues ou à des comportements, remplaçant le dialogue avec " l'autre magique " celui qui comptait vraiment par des flashs de plaisirs immédiats qui vous fracassent l'esprit sur le verre glacé du miroir.

Mais musky les comprend, car lui aussi a été " gris ", il n'a pas de leçon à donner ,sans la paix du Ciel il serait lui aussi entravés par ses chaînes ( médocs, clopes, etc ...) dans la prison des regrets.

Mais, bon le Ciel nous connaît mieux que nous ne le croyons, à chacun son chemin de vie pour un jour connaître enfin ce que nous cherchons depuis le début.

Chacun d'entre nous peut se retrouver dans un de ces quatres lieus.

1 ) Le fleuve :
Ah, qu'il était doux d'être ds le fleuve, vous vous rappelez l'enfance ?
On avait un quotidien, des passions, des jeux, des sentiments, etc ...
C'est l'état de ceux qu'on appelle à tort peut-être les "sains d'esprit"

2 ) Le bord du fleuve
Un lieu bien aride, connu des dépressifs, des phobiques ou des psychotiques stabilisés mais pas complètement.
Ici, on est arrêtés, spectateurs de la vie de ceux qui sont ds le fleuve, sans émotions sauf la tristesse d'être en panne, figés à attendre le retour ds le fleuve qui tarde à venir.


3) La forêt :
Seul. les psychotiques en état de délire ont connu cet étrange lieu.
Dans la forêt, contairement au bord du fleuve, on ne sait plus qu'il y a le fleuve, on erre dans les arcanes du grand mystère, la vérité se manifeste mais les dangers sont nombreux.
Qu'il est périlleux de s'aventurer ds la forêt, nombreux sont ceux qui n'en sont jamais sortis de leur vivant.

4) La clairière :
C'est le lieu du Divin, de la Vérité, nul ne peut pénétrer dans la clairière sans avoir connu la mort.
Dans la forêt, on peut s'approcher de la clairière sans jamais l'atteindre, les pièges sont nombreux.

Conclusion :
Ceux qui nagent ds le fleuve, qui sont entraînés par le courant de la vie ne savent pas qu'il existe "un bord du fleuve"
Aussi, toi, pauvre dépressif tu ne peux être compris par ceux du fleuve.

Ceux qui se retouvent sur le bord du fleuve
sont bien tristes de ne plus être dans le fleuve, ils ont peur de la forêt mais la clairière se laisse à peine deviner.


Ceux de la forêt, ne voient plus le fleuve mais ils savent que la clairière existe, leur discours paraît bien étrange pour les gens du fleuve.


Quant à la Clairière c'est le grand mystère.

Je suis une personne

La maladie m'a isolé socialement


Fort de cette expérience je souhaite vous faire partager, si vous le désirez, ma vision du monde et notamment l'importance de la relation aux autres dans notre vie



Vous n'êtes pas obligé de laisser un commentaire, je vais mieux, même si aprés la lecture de qq articles vous seriez en droit d'en douter.

Quant à moi, je fais une pause au niveau des articles, je vais essayer de profiter de la vie et d'apprécier mon retour à la réalité.

Ne vous prenez pas trop la tête quand même.